La sécurité est une des priorités de Facebook et nous faisons en sorte de proposer un environnement dans lequel chacun peut communiquer sans crainte. » C'est le réseau social de Mark Zuckerberg qui le dit en préambule d'un nouvel espace dédié à la sécurité. Il s'agit en fait d'une série de recommandations censées faire du surf sur Facebook une activité saine et sans danger, sans harcèlement, sans détournement de mineur, sans violence, sans discrimination.
L'initiative est louable et les conseils sont clairs bien qu'assez basiques. Mais Facebook se contente de renvoyer les internautes à ses conditions d'utilisation, à sa déclaration des droits et responsabilités, à ses FAQ et à son système interne de signalement (celui qui a servi par exemple à faire supprimer la page de Yann Moix insultant les Suisses). Bref : on ne sort jamais de Facebook.
Selon Cnet/News.com, Facebook a refusé de mettre en place sur son service un “Panic Button”, un bouton d’alerte qui permettrait d’établir une liaison directe avec les forces de police en cas de soupçon d’actes de pédophilie sur le réseau social. Cette demande avait été formulée par les autorités britanniques de protection de l’enfance, à la suite d’un récent fait divers. Une jeune fille de 17 ans a été violée et assassinée par un criminel qu’elle aurait rencontré sur Facebook.
la rédaction Graph'it - Forum